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<p><img style="border:0;margin:0 8px 5px 0;" src="/Phocea/file.php?reload=1273480921&class=newsImg&file=_125_1_.jpg" alt="img" width="184" height="184" align="left" />Une nouvelle phase de l'eau, des étoiles pris en flagrant délit de naissance, un ciel tapissé de galaxies au lieu d'étoiles, le télescope spatial Herschel tient toutes ses promesses un an après son lancement.</p>
<p>400 astronomes se sont réunis à l'ESTEC au Pays-Bas, le centre technique et scientifique de l'Agence spatiale européenne pour dévoiler l'ensemble des observations produites par le télescope spatial Herschel depuis son lancement en mai 2009. La délégation française est imposante, une centaine de personnes, contribuant à un tiers des exposés de la session plénière.</p>
<p>Le début des observations scientifiques a commencé en septembre 2009 et la moisson est tout simplement au-delà des espérances. L'image ci-dessus représente une bulle de gaz ionisé autour de laquelle des nuages de gaz et de poussière beaucoup plus froids donnent naissance à des étoiles géantes (crédit: ESA, HOBYS consortium).</p>
<p>Un pas en arrière, et nous voici à contempler les filaments de matière dans notre galaxie, certains plus gros que d'autres s'effondrent sur eux-mêmes sous l'effet de la gravité pour donner naissance à des amas d'étoiles (crédit ESA - HiGal consortium). A l'intérieur de ces nuages, les astronomes avec Herschel ont découvert une nouvelle phase de l'eau, ni glace, ni liquide, ni gazeuse, mais ionique: H<sub>2</sub>O<sup>+</sup>. Un pas vers la compréhension de l'origine des molécules et de l'eau a été franchi.</p>
<p><img style="border:0;margin:0 8px 5px 0;" src="/Phocea/file.php?reload=1273480825&class=newsImg&file=_125_0_.jpg" alt="img" width="473" height="481" align="left" /></p>
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<p><a href="/Phocea/file.php?reload=1273480921&class=newsImg&file=_125_2_.jpg"><br /></a></p>
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<p>Herschel a la particularité de regarder le ciel dans l'infrarouge submillimétrique, une couleur totalement invisible à nos yeux. Mais il s'agit bien de lumière, d'ondes électromagnétiques dans le jargon du physicien. Alors que la lumière visible est totalement absorbée par les poussières interstellaires, ce rayonnement infrarouge s'échappe des mondes enfouis et froids de l'univers. Les cocons d'étoiles que nous avons vus ci-dessus. Mais également les galaxies les plus lointaines. Herschel éteint le ciel étoilé en coupant la lumière visible, pour ne laisser passer que la lumière des galaxies les plus lointaines. Sur l'image ci-dessous le ciel étoilé fait place à un ciel de galaxies. Chaque point est une galaxie, certaines à une distance de 12 milliards d'années-lumière (crédit ESA-H-Atlas consortium).</p>
<p><a href="/Phocea/file.php?reload=1273480921&class=newsImg&file=_125_2_.jpg"><img style="border:0;margin:0 8px 5px 0;" src="/Phocea/file.php?reload=1273480921&class=newsImg&file=_125_2_.jpg" alt="img" width="461" height="463" align="left" /></a></p>
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<p>Herschel tient donc toutes ses promesses !!</p>
<p><a href="http://www.herschel.fr/fr/herschel/actualites.php?id_news=119">Le communiqué CNES-CEA-CNRS-Observatoire de Paris</a></p>
<p><a href="http://www.esa.int/esaCP/SEMNSCKPO8G_France_1.html">Le communiqué de presse de l'ESA en français</a></p>
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